HISTOIRE
DE L'ECOLE
1914
Promenade des anglais
Bien avant la première guerre mondiale, le développement du tourisme sur Riviéra française (devenue par la suite Côte d’Azur) avait posé le problème de la formation d’un personnel qualifié qui soit réellement apte à satisfaire la clientèle la plus exigeante du monde fréquentant le Ruhl, le Negresco, le Majestic, ….
En mars 1914, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et Postes et Télégraphes signe un arrêté aux termes duquel est créée à Nice une « Ecole pratique de commerce et d’industrie hôtelière », 2e de France après Thonon-les-bains.
Grâce au concours de toutes les bonnes volontés : Etat, Ville de Nice, Conseil général des Alpes-Maritimes, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre syndicale des Hôteliers, cette école peut voir le jour sur la Promenade des Anglais dans la Villa Giuglia, qui abrite maintenant le Centre Universitaire Méditerranéen.
L’Ecole ouvre ses portes le 21 février 1916 à 65 élèves (33 en hôtellerie et 32 en commerce). Les effectifs vont gonfler rapidement : 88 élèves à la rentrée d’octobre 1916, 150 en 1917.
Un concours d’entrée doit être établi. Il en résulte que, après quelques mois seulement de fonctionnement, les locaux se révèlent déjà d’une exiguïté inquiétante : 9 pièces supplémentaires, dont un grand salon de thé qui doit servir aux exercices pratiques, sont mises à la disposition de l’Ecole qui dès 1920 fonctionne au maximum de ses possibilités.
Il faut envisager de nouveaux locaux.
1914
Promenade des anglais
Bien avant la première guerre mondiale, le développement du tourisme sur Riviéra française (devenue par la suite Côte d’Azur) avait posé le problème de la formation d’un personnel qualifié qui soit réellement apte à satisfaire la clientèle la plus exigeante du monde fréquentant le Ruhl, le Negresco, le Majestic, ….
En mars 1914, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et Postes et Télégraphes signe un arrêté aux termes duquel est créée à Nice une « Ecole pratique de commerce et d’industrie hôtelière », 2e de France après Thonon-les-bains.
Grâce au concours de toutes les bonnes volontés : Etat, Ville de Nice, Conseil général des Alpes-Maritimes, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre syndicale des Hôteliers, cette école peut voir le jour sur la Promenade des Anglais dans la Villa Giuglia, qui abrite maintenant le Centre Universitaire Méditerranéen.
L’Ecole ouvre ses portes le 21 février 1916 à 65 élèves (33 en hôtellerie et 32 en commerce). Les effectifs vont gonfler rapidement : 88 élèves à la rentrée d’octobre 1916, 150 en 1917.
Un concours d’entrée doit être établi. Il en résulte que, après quelques mois seulement de fonctionnement, les locaux se révèlent déjà d’une exiguïté inquiétante : 9 pièces supplémentaires, dont un grand salon de thé qui doit servir aux exercices pratiques, sont mises à la disposition de l’Ecole qui dès 1920 fonctionne au maximum de ses possibilités.
Il faut envisager de nouveaux locaux.
1931
Rue de France
C’est sous la municipalité Jean Médecin que la nouvelle école voit enfin le jour au 144, rue de France. Les travaux de maçonnerie commencent en 1931 et, à la rentrée de 1932, l’école emménage dans ses nouveaux locaux.
Le nouvel établissement comprend douze salles de classe, deux laboratoires, un atelier d’électricité, un bureau commercial, une salle des machines à écrire, un musée des marchandises, une bibliothèque, une salle des professeurs et des surveillants, deux cuisines indépendantes, un réfectoire, une salle de restaurant, un économat et tous les services d’internat.
Un bâtiment annexe est réservé aux bureaux de la direction et à la salle des fêtes.
Dés lors, l’école connaît un développement considérable : 194 élèves en 1931, année de création de l’Association des Anciens Elèves (la plus ancienne de France), 319 en 1934 (dont 187 en hôtellerie).
1937 voit la création d’une nouvelle section : le « Tourisme ». En effet, en 1934, un décret était intervenu réglementant la profession de guide-interprète et rendant obligatoire la possession d’un diplôme professionnel pour l’exercice de ce métier. Mais la section qui comptait cinq élèves seulement est supprimée en 1939. Elle renaît en mars 1943 dans le cadre du « Centre d’Enseignement Touristique » sous l’égide du Comité régional du Tourisme.
En 1959, les étudiants de la section Tourisme reçoivent le statut de Techniciens Supérieurs du Tourisme.
Le développement est tel qu’il faudra transférer les sections commerciales dans un autre établissement, devenu le lycée Beausite (1961).
L’école devient un lycée d’Etat sous le nom de « Lycée Technique d’Hôtellerie et de Tourisme ».
De 1963 à 1989
A la rentrée 1963, l’école comprend :
-
une section de Collège d’Enseignement Technique préparant aux CAP de l’Hôtellerie
-
un lycée hôtelier préparant au Brevet de Technicien de l’Hôtellerie
-
une section de Techniciens Supérieurs du Tourisme
-
une section spéciale Outre-Mer pour les étudiants étrangers d’expression française (jusqu’en 1971)
Ces derniers reçoivent pendant deux ans une formation spécifique, à la fois hôtelière et touristique.
Ils peuvent ensuite trouver facilement des postes de cadres dans leurs pays d’origine dans les domaines de l’hôtellerie, du tourisme et des transports aériens.
A partir de 1963, des travaux importants ont été entrepris avec l’aide substantielle de la ville de Nice pour doter l’établissement de :
-
locaux d’internat bien aménagés. Les dortoirs sont entièrement refaits et divisés en boxes
-
de locaux professionnels. On crée un vaste laboratoire de pâtisserie et on améliore l’équipement des cuisines.
A la rentrée de 1964, est mise en service une cuisine collective moderne alimentant un restaurant self-service afin d’initier les élèves aux exigences particulières de cette forme d’exploitation.
On inaugure une cuisine pédagogique modèle comprenant 10 fourneaux individuels qui a fait de l’Ecole de Nice un des plus beaux fleurons de l’enseignement hôtelier en France.
Enfin, un hôtel d’application de six chambres est édifié au-dessus de l’ancienne salle des fêtes, transformée en salle de restaurant. La création de cet hôtel a pour but de donner aux élèves des exemples concrets des possibilités offertes par l’équipement moderne dans les différentes catégories d’établissements. C’est pour cela que les chambres sont aménagées dans des styles différents : une chambre 1*, une chambre 2*, une chambre 3* et deux chambres 4*.
La dernière innovation importante est la réfection totale de la salle de restaurant et la création d’un salon aménagé dans l’ex-salle des Anciens Elèves.
En 1970, création de la section de BTS Hôtellerie.
L’Ecole connaît alors une augmentation importante de ses effectifs de 340 en 1963 à 720. Sa capacité d'accueil devient insuffisante.
Dès 1976, un projet d’agrandissement sur place est élaboré. Les choix de la municipalité de l’époque modifient la donne. Un projet d’implantation sur la future zone d’affaires de l’Arénas, à proximité de l’aéroport international, voit le jour.
Nouvelles tribulations : la zone de l’Arénas prenant son envol, la municipalité préfère affecter le terrain prévu à une autre utilisation et envisage d’implanter l’Ecole sur le terrain de rugby de Saint-Augustin ou dans la plaine du Var.
Dernier revirement, nouvelle volte-face, retour à la case Arénas. Ouf !
1993
Arénas
Situé à Nice dans une des premières régions touristiques du monde, boulevard René Cassin du nom du Niçois à l’origine de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, au cœur du quartier d’affaires de l’Arénas, en face de l’aéroport Nice-Côte d’Azur, le nouveau Lycée Régional d'Hôtellerie et de Tourisme de Nice est un des plus beaux ensembles de formation hôtelière de France et d’Europe.
En 2002, il devient Lycée des métiers dénommé : École Hôtelière et de Tourisme "Paul Augier", du nom du célèbre hôtelier propriétaire-dirigeant, avec son épouse Jeanne Augier, du non moins célèbre Hôtel Negresco de Nice.
Il est, par la variété de la gamme et par le niveau de ses équipements, le plus moderne et le plus technologique. Conçu comme un bateau de verre et de béton, à double étrave, le lycée abrite une intense activité : 150 couverts répartis sur le restaurant gastronomique « Le Baie des Anges », la Brasserie « La Capelina » et le restaurant-bistro d’application « Les Galets ».
Il faut y ajouter les dîners de galas et banquets qui mobilisent les hôteliers, par fois jusqu’à 2 heures du matin… et les animations organisées par la section Tourisme (séminaires, colloques, expositions, voyages, …
Une vraie ruche !
Il est vrai que différentes formations s’y côtoient :
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Lycée professionnel formant au BEP et au Bac professionnel
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Lycée technique offrant la possibilité de présenter le Baccalauréat technologique hôtelier et des mentions et formations complémentaires (Sommellerie, Traiteur-organisateur de banquets, Cuisinier en dessert de restaurant)
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Sections de techniciens supérieurs en hôtellerie (A- Mercatique et gestion hôtelière, B- Art culinaire, Art de la Table et du Service, C- Responsable d’hébergement à référentiel européen) et en Tourisme (Animation et Gestion Touristiques Locales, Vente et Productions Touristiques)
-
Formation continue avec le GRETA qui prépare à tous les niveaux de formation dans tous les domaines(CAP Cuisine, CAP Restaurant, CAP Pâtissier Glacier, Confiseur Chocolatier, BEP Hôtellerie – Restauration, Bac Professionnel Restauration, BP Cuisine, BP Restaurant, BP Gouvernante, MC Sommelier, MC Employé Barman, BTS Hôtellerie, BTS Tourisme)
-
Centre de Formations des Apprentis ou CFA dépendant aussi du Comité Régional du Tourisme (CRT) (CAP Cuisine, CAP Restaurant, BEP des Métiers de la Restauration et de l'Hôtellerie, Bac Pro Restauration)
L’École qui a une vocation internationale a développé une stratégie de contact et de partenariat depuis de nombreuses années :
Allemagne (Palatinat, Bavière), Autriche (Vienne), Italie, Espagne, Tunisie, Maroc, Suède (Göteborg), Canada (Montréal, Québec), Etats-Unis (Groupe Little America : Sun Valley, Groupe Accor : Sofitel - San Francisco - Los Angeles - Washington – Chicago, Orlando), Mexique (Puebla), Japon (Sapporo - Ile de Hokkaïdo).
Intervention dans le cadre de mise en place de formations en Chine (Pékin, Shanghai, Hanzhou), en Malaisie (Kuala Lumpur), en Bulgarie (Albena sur les bords de la Mer Noire), en Croatie.
Elle offre aussi un partenariat avec l'Université dans le cadre d'un D.E.S.S. management des arts culinaires permettant d'offrir une haute qualification (Master Européen) bac +5 dans le domaine de la gastronomie et de la restauration et d’une licence professionnelle "Guide interprète national".
Malgré – ou en raison de – cette longue histoire (110 ans !), l’École continue à travailler dans l’esprit qui a toujours été le sien :
Apporter le bagage théorique le plus important à ses élèves tout en les mettant le plus proche possible de la réalité professionnelle.
Tradition et modernité !